Mon expérience en simulateur de vol

Je vais pouvoir ajouter une nouvelle ligne à mon CV : pilote d'avion. Oui, monsieur. Et ce, sans même avoir la formation idoine. Il y a quelques jours, je me suis en effet glissé dans la peau d'un pilote et me suis retrouvé tout seul aux commandes d'un appareil. Bien entendu, c'était dans un simulateur de vol : personne ne donnerait les manettes d'un appareil réel à un gars qui a deux mains gauches : ce serait comme offrir une grenade à un bébé de six mois. Il s'agissait en vrai d'un simulateur de vol, mais particulièrement chiadé. J'ai fait ce "vol" à Roissy, et j'ai été ravi de cette initiation. Je vous épargne un récit circonstancié sur ce vol : je crois qu'il y a déjà bien assez de billets sur le sujet sur le web. Pas mal de gens utilisent leur carte de presse pour se faire offrir ce cadeau et rédigent un article bourré de fautes en contrepartie. Je voudrais seulement dire ici combien j'ai été frappé par le réalisme du biniou. J'en étais resté aux simulateurs des années 90, et je dois dire que j'ai pris une claque : je ne m'y attendais pas du tout ! Mon cerveau était si bien leurré qu'il réagissait comme si je risquais vraiment ma vie en commettant une erreur. Du coup, quand est venu le moment d'atterrir, je ne faisais pas le malin : je suais comme un boeuf ! A vrai dire, j'avais un peu peur le jour où l'on m'a présenté cette aventure, mais vous l'aurez compris : j'ai été agréablement surpris. Mille mercis à mon épouse, donc, pour ce présent non seulement étonnant mais également excellent. La seule critique que je ferais, c'est que c'était bien trop court à mon goût : j'aurais bien continué et me serais bien vu faire un vol long courrier. Parce qu'évidemment, le vol est en temps réel, et on ne peut donc pas faire un New York-Los Angeles. Mais c'est assez positif, au final : ça montre qu'on ne voit pas les minutes filer ! Voilà le site où ma femme a trouvé ce cadeau, si le coeur vous en dit. Foncez. C'est absolument magique. Le site est spécialisé dans le simulateur de vol.